la ville

Fardoux, le hameau où se trouve le camping Vive la Vie, est situé à 1,5 kilomètres de La Coquille entre Limoges et Périgieux.

LA COQUILLE

carte tourisme

les chateaux aux alentours

La ville a reçu son nom de sa place sur le chemin du Pèlerinage de Compostelle.

St Jaques de Compostella
Coquille de St Jaques

La Coquille est à une altitude de 350 mètres et se situe en plein dans le parc verdoyant Limousin-Périgord. D’une surface de 2237 Ha, elle est inclue dans ce Parc Naturel Régional. C’est la porte du Midi, en effet elle se situe dans le Nord de l’Aquitaine, c’est aussi le Sud du Limousin. Notre commune est traversée par la route nationale 21 (Limoges l’Espagne) et par la voie ferrée Limoges-Périgueux-Bordeaux où nous avons notre petite gare SNCF de La Coquille, s’y arrètent 5 trains par jour.Le SNCF a 5 arrêts par jour Limoges-Périgeux et le train Périgeux- Limoges

Vallonnement et mélange de bois, herbages et cultures, caractérisent nos paysages. Leur homogénéité tient principalement dans l’imbrication permanente et extrêmement fine de leurs constituantes: l’arbre et la forêt, l’eau, les terres agricoles et le bâti. Il s’agit le plus souvent de taillis, dans lesquels le châtaignier tient une place prédominante. L’eau, sous divers aspects, est omniprésente et constitue également l’un des éléments fondamentaux des paysages. Ainsi une petite rivière traverse notre commune: la Valouze. L’espace agricole est majoritaire. Résultant de la persistance de systèmes d’exploitation traditionnels, extensifs et permettant des productions reconnues pour leur qualité (viande bovine limousine, veau sous la mère, agneau et les canards pour le foie gras), les terres agricoles accordent une place prépondérante aux herbages et prairies permanentes. Notre région a su garder son authenticité et ses caractères traditionnels. Souvent encore le “patois”, restant vivace de la langue occitane y est parlé couramment…

L’histoire de La Coquille

Autrefois la paroisse était Ste Marie de Frugie, un relais de poste y existait en 1750. Sous la révolution la commune se nomme Marie de Frugie. En 1852 le conseil municipal demande le transfert de la commune à La Coquille, alors un petit village de Ste Marie de Frugie, le plus peuplé de la commune, disposant déjà d’un bureau de distribution postale depuis 1847 car situé sur une voie de passage. Il y avait déjà une activitée commerciale et 12 foires par an, le premier jeudi de chaque mois (ce qui existe encore de nos jour !). Le transfert est officialisé par décret impérial le 28 janvier 1856. La Coquille continue son expansion avec l arrivée du chemin de fer et en 1861 la gare est inaugurée. En 1864 le conseil municipal vote la construction d’une église, projet réalisé par souscription volontaire des habitants et un emprunt de 10 000 francs ! Cette église, placée sous le patronnage de St Joseph est bénie le 6 janvier 1873 par l’évèque Dabert de Périgueux. Sur la petite rivière, La Valouze, se trouvait deux forges. L’affinerie de La Meynardie fonctionnait encore en 1839, elle employait 3 ouvriers et quelques occasionnels. Celle de La Barde, plus importante, comprenait un haut fourneau, un étang de 6 ha avec sa chute hydrolique et une affinerie. Aprés fermeture de cette forge, une filature est crée et elle fonctionne jusque en 1874. Depuis 2008 en ce lieu s’est installé le centre administratif du Parc Régional. En 1910 343 élèves fréquentaient les 2 écoles publiques (garçons et filles) dont l’école de garçon date du 10 octobre 1882. Un monument aux morts est inauguré avec 75 noms gravés en 1921, réalisé par Honorat, sculpteur à Limoges.

La commune de La Coquille doit son nom aux pélerinages de Saint Jacques de Compostelle particulièrement sur le chemin de Vézelay. Ici, en effet, au moyen age, nombre de pèlerins se rendant à Saint Jacques faisaient halte dans notre commune. La légende dit même que c’est dans ce petit village (Sainte Marie, à l’époque, qui de nos jours existe toujours, en bordure de la commune) qu’étaient décorées, au retour du pèlerinage, les coquilles fixées au sommet du bourdon (le baton du pèlerin), coquilles qui servaient à puiser l’eau dans les fontaines. On imagine facilement que quelques pèlerins, doués d’un équilibre précaire devaient plonger accidentellement et périr dans les profondes fontaines, en essayant d’éteindre une robuste soif. Ainsi, cette coquille, au bout du bourdon, les aidait à puiser facilement l’eau sans risquer de sombrer tout entier dans la source. J’imagine bien, que quelques mal-apris, devaient parfois les pousser un peu, précipitant leur funeste destin dans le bouillon de la fontaine…

Une autre légende précise que le nom de La Coquille viendrait des brigands, des bandits de grands chemins, qui détroussaient, dans la région de ce Périgord, les pèlerins se rendant à Saint Jacques. Ces brigands s’apellaient entre eux les “coquillards”… c’est peut-être la première légende !

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